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The Green Dragon and the mill
On n'a pas pu avoir acces a l'auberge du Green Dragon ni au moulin car il y avait quelques travaux en cours, suite au tournage du film Le Hobbit.
(cet article provient de www.lifeguardzone.fr)
Bonjour Julien
1 - Alors tu as participé a une course d'IRB peux tu en quelques mots nous expliquer ce dont il sagit
Bonjour mon Gwen,
J’ai donc pris part au “90 mile classic IRB challenge”, c’est une course d’IRB par equipe de 3 le long de la 90 mile beach au nord de la Nouvelle Zelande.
Ils fetaient le 20eme anniversaire de cette course cette année.
C’est une extreme endurance race qui démarre la saison de competitions de sauvetage en NZ.
Nous etions 29 equipages dont 1 seul compose uniquement de filles. 6 equipes representaient mon club.
Cette course se compose de plusieurs etapes. Une navigation sur 100 km uniquement dans la zone de deferlement entre coupée d’un sprint de 200m, d’un porté d’IRB avec moteur, d’une course a 2 sur 10 minutes avec montee d’un petit mont et d’un porté de moteur a faire seul sur 200m.
A chaque étape nous devions refaire le plein de la nourrisse.
2 - ya t il des conditions de mer limites pour qu'une course se deroule?
La plage ou se deroule la competition n’est pas réputée pour les grosses conditions. Toujours est-il que nous avons eu un petit metre de vague avec de la pluie et pas mal de vent. Une des etapes a ete modifiée a cause des conditions de visibilité.
Donc il y a peu de chance que les conditions de mer soient trop defavorables au deroulement de la competition. Seul le brouillard peut remettre en cause cette course.
3 - a force, les kilometres s'enchainant, c'est pas un peu long? a quoi pense t on?
Ca passe tres vite, nous avons boucle la course en 2h38min les premiers l’ayant finie en 2h28min.
Nous ne faisons pas les 100km d’une seule traite, les etapes permettent de penser a autre chose.
Pendant la navigation nous avions tous un role a jouer car pour satisfaire notre desir de vitesse nous ne pouvions pas prendre une vague de face. L’equilibre de L’IRB etait notre seul preoccupation et donc le gain de vitesse.
A 3 reprises nous sommes partis en surf de travers, ce qui nous a valu quelques montees d’adrenaline. Mon pilote a meme cru que nous allions nous retourner, il a donc sauté a l’eau.
Le seul moment ou les km m’ont paru tres tres longs a ete lors de la derniere etape.
Pour faire simple, pendant 80 km nous n'avons fait que sauter des vagues a pleine vitesse ou naviguer sur du clapo. Un IRB n’est pas tres grand ni tres confortable, donc a un moment les articulations et certaines parties du corps sont endolories. On essaie donc de changer de position mais ce n’est pas vraiment possible. Les 20 derniers km n’ont pas ete une partie de plaisir a ce niveau la.
4 - quest ce que toi tu en a pensé? et pense tu que ce type d'evenement pourrait se faire en france?
Il faut savoir que dans mon club, cette competition est une tradition, le fait qu’ils m’aient propose d’y participer a ete une surprise car de nombreux clubbies voulaient cette place. Mon equipe etant composée de l’ancien president de mon club et du nouveau “club captain".
Cette course m’a permis de vivre un grand evenement au sein de mon club. 6 equipages, 5 supporters / equipages, nous etions une petite cinquantaine a se deplacer (5h de voiture d 'auckland, 3 jours sur site)
Cela permet de mieux se connaitre et de souder les equipes avant le debut de la saison.
Personnellement j’ai vraiment apprecié cette course car elle est hors norme dans le sauvetage et tout ca dans la bonne humeur. Personne ne se prend au serieux et le but est de prendre du plaisir.
Comme le disent les kiwis, le lendemain de la course on jure de ne plus jamais la faire. Un an après on est encore sur la ligne de depart !
C’est un moment a vivre.
Il est difficile de comparer nos 2 cultures. Une course comme celle la peut se faire en France mais pas de cette facon.
1 jet de secu et un IRB sur remorque pour 29 equipages.
Toutes les equipes ont un 4x4 de soutient avec ravitaillement perso.
Les frais ne sont pas rembourses par l’organisation ni le club.
A titre de comparaison, le RAID SNSM (donc la SNSM) remboursait les frais de transport. Les repas etant pris en compte ainsi que le logement et les deplacements.
Ici tout est a notre charge sauf les frais d’inscription (80 $NZ, soit un peu moin de 60 euros pour 3) payes par le club.
Logement pour 3 jours, repas (boissons), transport, … le week-end coute cher. Mais ici c’est la culture et leur maniere de faire.
Je ne connais pas assez la situation des clubs de sauvetage en France pour faire une comparaison.
N'hesitez pas a me poser des questions.
A bientot.
Julien
La Marae d'Orakei, lieu de rassemblement de la communaute Maori voisine, qui surplombe la baie d'Auckland.
Avec ma chance habituelle niveau temps, pour une fois que je suis en conge et que je peux prendre le temps de visiter, il ne fait pas beau. Donc j'ai du abandonner une grande partie de mes projets de visite. Il faut dire que le printemps en Nouvelle Zelande n'est vraiment pas la meilleure saison, car il y a enormement de vent et des giboulees. Ce n'est donc pas ce qu'il y a de mieux pour partir en vadrouille.
Entre deux averses j'ai tout de meme reussi a prendre quelques photos de Mision Bay, a l'est d'Auckland.
Voici quelques photos prises a Remuera, un quartier d'Auckland, qui avait organise un "French Month" en Juillet. (oui ca date un peu, desolee pour le retard.) Durant tout le mois de Juillet le quartier etait aux couleurs francaises, avec des drapeaux bleu, blanc, rouge dans toutes les rues, et les proprietaires de magasin s'etaient eux aussi laisses prendre au jeu en decorant leurs boutiques en hommage a la France.
C'etait assez surprenant de traverser ce quartier, pendant un mois je me sentais presque en France en allant travailler.
De fin Juin a mi Juillet, les Maori fetaient leur nouvel an. De nombreuses performances d'art ont ete organisees a Auckland pour l'occasion (chants, spectacles, artisanat...)
Nous avons assite a la competition de kapa haka, ou douze equipes s'affrontaient en chant, poi ( danse avec des petites balles blanches a manier 3 eme photo en partant du bas) et haka.
On a ete un peu surpris car on s'attendait a des performances tres traditionnelles, et en fait beaucoup de groupes ont aborde la competition avec beaucoup d'humour et de modernite.
Vacances d'hiver, direction Wellington, au sud de l'ile du Nord, pour rencontrer un prof de l'universite de Victoria, specialiste en civi Maori qui a accepte de m'aider dans mes recherches, mais aussi bien evidemment, pour visiter la ville.
Au programme, visite du centre et du port, rando jusqu'au Mont Victoria et petit tour des jardins botaniques (situes en hauteur et auxquels on peut acceder grace au funiculaire, un des embleme de la ville). La journee supplementaire que j'ai passee a Welly (merci l'avion pour Auckland annule a la derniere minute et tous les vols pleins jusqu'au lendemain matin...) j'ai pu visiter le musee.
Depuis le Mount Victoria on peut admirer toute la ville de Wellington. Il faut dire que la capitale de la Nouvelle Zelande n'est vraiment pas grande. Elle arrive en deuxieme position en nombre d'habitants (180 000), derriere Auckland. Organisee comme je suis, j'ai oublie mon appareil photo a l'auberge ( bien joue Maelle!), donc pour les photos, ce sera des images google prises du haut du Mont Victoria, desolee...
